Biographie
1899
1917
Maurice Brianchon
1899 - 1979
1918
Le jeune Maurice quitte les Beaux-Arts et entre à l’Ecole des Arts Décoratifs, afin de suivre les cours de ce maître brillant et éclectique qu’était Eugène Morand, le père du futur romancier et grand voyageur Paul Morand. Dans la classe de ce professeur exceptionnel, il rencontre plusieurs artistes avec lesquels il se lie d’amitié : Roland Oudot, Raymond Legueult, Joseph Inguimberty, François Desnoyer et Jacques Adnet.
1919
1921
1922
Au printemps, après avoir quitté l’Ecole des Arts Décoratifs, Maurice Brianchon loue avec son ami Raymond Legueult un atelier à l’Avenue du Maine à Paris. A la demande de son directeur Jacques Rouché, Brianchon crée pour l’Opéra de Paris, les costumes du ballet Grisélidis (Musique de Jules Massenet et livret d’Eugène Morand et d’Armand Silvestre), dont la première a lieu le 29 novembre.
1923
1924
Maurice Brianchon et Raymond Legueult dans leur atelier de l’avenue du Maine.
1925
1930
Maurice Brianchon et Raymond Legueult devant le décor du ballet La Naissance de la Lyre
1934
Au printemps, Brianchon participe au 2e Groupe des Artistes de ce temps, au Musée du Petit-Palais à Paris. Peu après, à la Biennale de Venise, six de ses toiles sont exposées dans le Pavillon français. Le 18 juin, Brianchon épouse Marguerite Louppe, peintre elle-même, qu’il avait rencontrée à l’Académie Julian et à la Grande Chaumière.
1935
Maurice Brianchon épouse Marguerite Louppe le 18 juin 1934.
1936
1937
Maurice Brianchon dans sa classe de dessin avec, à sa gauche, Léon Deshairs.
1939
1940
1941
Mlles Bardin, Ivanoff et Dynalix dans Sylvia
1942
Au printemps, Brianchon participe au 2e Groupe des Artistes de ce temps, au Musée du Petit-Palais à Paris. Peu après, à la Biennale de Venise, six de ses toiles sont exposées dans le Pavillon français.
1943
En collaboration avec sa femme, Marguerite Louppe, Brianchon prépare trois décorations murales pour le Conservatoire de Musique et d’Art Dramatique de Paris. Il expose à nouveau un choix de peintures à l’huile et d’aquarelles chez Louis Carré.
Le sommeil de Diane, 1942. Tapisserie d’Aubusson, 255x275 cm
1945
A la demande de Robert Rey, Brianchon décore d’un motif original directement peint soixante-quatorze pièces d’un service blanc de Sèvres.
1946
Toujours pour Ides et Calendes, Brianchon illustre le Théâtre complet d’André Gide. Durant la même année, à l’instance amicale de Jean-Louis Barrault et de Madeleine Renaud, il compose les décors et les costumes des Fausses Confidences de Marivaux, dont la création au Théâtre Marigny à Paris, connaît un succès exceptionnel. Brianchon reçoit des mains de Léon Deshairs les insignes de Chevalier de la Légion d’honneur. A cette occasion Luc Albert Moreau lui écrit : « Bravo mon cher Brianchon, ce ruban consacre non seulement votre beau talent, mais aussi votre courageuse attitude pendant l’Occupation. Vos amis se réjouissent de cette distinction.
Lettre de Brianchon adressée le 14 juillet 1946 à Richard Heyd
1948
1949
1950
1951
1952
En automne, à la demande de son ami le compositeur Francis Poulenc, Brianchon crée, pour l’Opéra Comique de Paris, les décors et les costumes du Ballet Aubade.
L’entrée du Musée des arts décoratifs en mars 1951.
1953
Le 13 mai, le Président Auriol remet à Maurice Brianchon les insignes d’Officier de la Légion d’Honneur. En juin, Brianchon est mandaté par la Direction des Arts et Lettres, à la demande du Gouvernement britannique, pour assister aux Cérémonies du Couronnement de S. M. la reine Elisabeth II. Il en rapporte deux carnets de croquis, dont il tire huit peintures de petit format, consacrées aux très riches heures du Couronnement.
1954
Le président Vincent Auriol remet les insignes d’officier de la Légion d’honneur à Maurice Brianchon
1955
Pierre Bertin dans Intermezzo
1956
A Pâques, Brianchon voyage à Rome avec ses amis Jacques Villon et Jean Arp, afin de participer au Jury du prix de la VIIè Quadriennale Nazionale d’Arte di Roma. Le prix est décerné à Enrico Prampolini.
A Londres, la Galerie Arthur Tooth & Sons organise en juin une présentation de 32 peintures de Maurice Brianchon.
Lors de la VIIe Quadriennale Nazionale d’Arte di Roma.
1957
1958
En automne, il prépare une série d’études afin d’illustrer de lithographies en couleurs les Fausses Confidences de Marivaux. Ce projet mit longtemps à mûrir. Edité par Alfred Daber, le livre des Fausses Confidences parut l’année suivante, illustré de superbes planches tirées sur les presses à bras de Mourlot Frères.
1959
Invité par la Galerie David B. Findlay en novembre, Maurice Brianchon, accompagné de sa femme, se rend pour la première fois à New York à l’occasion de l’ouverture de son exposition réunissant trente peintures exécutées entre 1942 et 1959. Préfacé par l’acteur et metteur en scène Jean-Louis Barrault, le catalogue de cette première rétrospective aux Etats-Unis est imprimé par les Frères Mourlot à Paris. Maurice Brianchon profite de son séjour pour dessiner les gratte-ciel de Manhattan et les bords de l’Hudson se détachant sur un ciel hivernal, afin de préparer une série de tableaux consacrée à New York.
M. Lafarge, Maurice Brianchon et David Findlay lors du vernissage de l’exposition de New York
1960
1962
En octobre-novembre, cent trois œuvres qui avaient figuré à l’Exposition de Neuchâtel furent présentées à la demande de Georges Wildenstein à la Galerie des Beaux-Arts, à Paris.
François Daulte et Maurice Brianchon lors de l’exposition de Neuchâtel
1969
1970
1972
1974
1975
A peu près au même moment, la Galerie Findlay présente vingt-cinq peintures récentes de Brianchon, dans ses nouvelles salles à New York.
1977
Sous le patronage du Yomiuri Shimbun, les Galeries Daimaru à Tokyo présentent en juin un ensemble suggestif des « Peintres de la Réalité poétique », groupant les œuvres de huit maîtres, de Brianchon à Terechkovitch, sélectionnées par François Daulte dans les Musées et les collections européennes. Le catalogue énumère dix œuvres de Brianchon, reproduites en couleurs, dont la célèbre Femme accoudée aux Seins nus de 1954.